Rapport d'achèvement du Programme d’Urgence d’Appui à la Sécurite Alimentaire (PUASA 2)

Rapport d'achèvement du Programme d’Urgence d’Appui à la Sécurite Alimentaire (PUASA 2)

2012

MAEP : Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche

Non disponible : Non disponible

Evaluation du développement

Programme d’Urgence d’Appui à la Sécurite Alimentaire (PUASA 2)

Aucune

Rural

Objectif général : Formuler à l’attention du Gouvernement, à partir d’un regard extérieur et de manière indépendante, une opinion sincère sur la mise en œuvre du projet

 

Objectifs spécifiques :

-    Evaluer la conformité de l’exécution du projet avec les objectifs et la description du projet. Il s’agit de réaliser un inventaire et une analyse détaillée, exhaustive et indépendante de l’ensemble des activités du projet.

-    Identifier les principales contraintes qui ont entravé l’exécution du projet (contraintes économiques, financières et institutionnelles).

-    Formuler les leçons à tirer de la mise en œuvre du projet.

Le Projet d’appui au Programme d’Urgence d’Appui à la Sécurité Alimentaire (PUASA) est né suite à la crise alimentaire mondial de 2008. Son objectif est d’accroître la production de céréales (principalement de maïs et de riz) dans trois régions du Bénin en continuant de faciliter l'accès des producteurs aux intrants et de développer les activités de petite irrigation et de renforcement de capacité. Le projet comprend trois composantes, à savoir, (i) la fourniture d’intrants agricoles pour le renforcement de la production nationale à court terme, (ii) la promotion de petits projets d’irrigation et d’infrastructure post-récolte et (iii) le renforcement de capacités de l’UGP, des producteurs et des bénéficiaires des Sous-Projets.

Le projet est entré en vigueur le 07 mai 2010 pour s’achever le 31 Décembre 2011, soit une durée de 2ans après une demande de prorogation de quatre (4) mois. Son coût global a été estimé à 6,5 millions d’Euros et est assuré par l’Union Européenne à travers l’Accord de Don EU FCRP TF 096893- BJ.

Sur le plan opérationnel, le projet a réalisé des performances satisfaites au niveau des différentes composantes. Ceci a permis d’atteindre l’objectif d’accroissement de la production domestique de céréales (maïs et riz) dans la zone cible du projet. Ainsi, les taux de réalisations sont respectivement de 100,97%, 101,2% et 113,93% pour la production de riz dans l’aire du projet, la production du maïs dans l’aire du projet et le nombre de bénéficiaires directs. Au regard de ces résultats obtenus, on peut retenir que les objectifs retenus étaient adaptés à la situation et s’intègrent bien à la stratégie de croissance pour la réduction de la pauvreté et de lutte contre l’insécurité alimentaire définie par le Gouvernement.

Sur le plan de la gouvernance, les structures de coordination et de gestion du projet ainsi que le Comité de pilotage et l’UGP ont fonctionné de manière satisfaisante. Pour ce qui concerne l’UGP, il faut noter que les différentes recommandations des missions de supervision de la Banque ont grandement contribué à sa performance.

Sur le plan de la gestion financière, il est à noter que le Don a été consommé à 91% au 29 Février 2012, date de clôture du projet, contre 58,15% au 29 Décembre 2011, date d’achèvement du projet.

En ce qui concerne la passation des marchés, les différents dossiers, en dehors des dossiers d’acquisition des piézomètres, de construction de 22 aires de séchage et de l’audit technique de tous les ouvrages réalisés non conduits à leurs termes, tous les autres ont connu des aboutissements heureux même si les procédures ont enregistré du retard. Pour les 3 marchés cités ci-dessus et non passés dans les délais requis, il est prévu qu’ils soient réalisés dans le cadre du PADA. Pour ce qui concerne la mission d’audit financier 2011, le déroulement de la mission court en Janvier – Mars 2012.

Dans son ensemble, la conception du projet est satisfaisante d’autant plus qu’elle a permis une meilleure prise de conscience et une responsabilisation des bénéficiaires dans la prise en charge de la recherche de solution à leurs problèmes de développement tout en s’appuyant sur les services publics que sont les CeRPA et leurs démembrements que sont les Centres Communaux pour la Promotion Agricole (CeCPA) grâce aux différentes activités de renforcement de capacités.

-        Les délais assez longs requis pour les passations des marchés et l’obtention des avis de non objection de la DNCMP, en vue de la réalisation des infrastructures, liés aux questions de prépondérance entre les règles de passation de marchés de la Banque Mondiale sur celles du Code des Marchés Publics.

-        L’UGP a entretenu des relations avec plusieurs projets et programmes intervenant dans le cadre de la sécurité alimentaire à travers des conventions pour des prestations de service. Cependant, des problèmes de coordination et de synergie d’actions entre ces projets/programmes et les CeRPA sont apparus sans toutefois perturber les résultats attendus et atteints.

Insuffisance des actions de renforcement de capacités des Agents des CeRPA, notamment en ce qui concerne la dotation en appareils GPS.

La mise en œuvre du PUASA 2 a permis de confirmer l’intérêt que les producteurs portent aussi bien à la disponibilité et à l’utilisation d’intrants spécifiques (engrais spécifiques et semences améliorées) qu’aux aménagements hydro-agricoles et infrastructures de mise en marché pour obtenir un accroissement subséquent de la production vivrière. Mieux, il est apparu que ceux-ci sont bien disposés à s’impliquer dans les systèmes d’approvisionnement et de distribution des intrants et de réalisation des aménagements hydro-agricoles et des infrastructures de mise en marché des produits vivriers si les mécanismes et les rôles des différents acteurs sont clairement définis et les systèmes et circuits de commercialisation connus.

Autre leçon que l’on peut retenir est que les procédures de passation de marchés telles qu’elles sont actuellement ne sont pas toujours adaptées pour les situations d’urgence et une attention devra être portée à leur révision ou amendement de manière à faciliter la mise à disposition des intrants et équipements dans des délais permettant d’atteindre rapidement les résultats escomptés.

Pour les prochains projets relatifs à la sécurité alimentaire il serait souhaitable que, tout en mettant l’accent sur l’amélioration de la productivité à travers la fourniture des semences améliorées et les engrais spécifiques il soit envisagé la prise en compte de la réalisation des aménagements hydro-agricoles et des infrastructures de mise en marché des produits vivriers, tout en améliorant leur conception et leurs modes d’exploitation, et l’appui aux opérateurs privés pour une meilleure implication dans le système de commercialisation.

Destinataires : Non disponible

Niveau d'exécution : Non exécuté

Destinataires : Non disponible

Niveau d'exécution : Non exécuté

Destinataires : Non disponible

Niveau d'exécution : Non exécuté

Destinataires : Non disponible

Niveau d'exécution : Non exécuté