
Évaluation à mi-parcours de la mise en oeuvre du PNDS 2009-2018
2016
MS : Ministère de la Santé
Néant : Néant
Evaluation d'opérations
Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) 2009-2018
Santé | Genre
Santé
Objectif de l’évaluation :
L’Objectif général est d’apprécier l’état de mise en œuvre du PNDS
2009-2018 après cinq ans d’exécution.
De façon spécifique l’évaluation à mi-parcours a pour objectifs:
-
apprécier
le niveau d’atteinte à mi-parcours des objectifs du PNDS 2009-2018 ;
-
apprécier
le processus de sa mise en œuvre en termes de qualité des mécanismes de
financement, de mécanismes de suivi et d’évaluation et de son environnement
institutionnel (Comité de suivi du PNDS,.. etc.) ;
-
évaluer
les effets de la mise en œuvre à mi-parcours du PNDS 2009-2018 ;
- identifier les difficultés et obstacles à la mise en œuvre à mi-parcours du PNDS 2009-2018 ;
- identifier les interventions appropriées et les stratégies d’accompagnement pour le PTD 3.
Le Ministère de la Santé a adopté en
2009 un Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) couvrant la période
2009-2018. Son objectif est d’améliorer l’état de santé de la population
béninoise sur la base d’un système intégrant les populations pauvres et
indigentes. Il a été mis en œuvre à travers des Plans Triennaux de
Développement (PTD).
A ce jour, deux Plans
Triennaux de Développement 2010-2012 et 2013-2015 ont déjà été mis en œuvre.
Le processus évaluatif a été
participatif et s’est reposé sur le développement de deux principales étapes :
une phase d’auto-évaluation et une phase de consolidation comportant une sous
étape de production d’un rapport d’évaluation avec l’appui de consultants
nationaux, et une dernière sous étape ayant connu l’appui d’un consultant
international.
(i) phase d’auto-évaluation. Cette
phase d’auto-évaluation a eu pour but de permettre aux acteurs impliqués dans
la mise en œuvre, de faire le point sur les performances observées ainsi que
les différents goulots d’étranglement rencontrés dans la mise en œuvre du PNDS.
Sa réalisation a consisté dans un premier temps à la validation des termes de
référence (Tdr) par le MS et les PTF, et ensuite à la mise en place des organes
notamment l'équipe technique dirigeante restreinte (DPP+DCT), le comité
conjoint mixte MS/PTF. Cinq groupes techniques ont été constitués autour des
cinq thématiques correspondant aux 5 domaines stratégiques du PNDS (Chaque
groupe étant constitué de cadres à compétences avérées identifiés selon la thématique,
des PTF et les personnes ressources ciblées). Ces groupes ont procédé à la
collecte de données sur la base des outils élaborés. Un rapport
d’auto-évaluation a été ensuite produit et validé avec l’ensemble des parties
prenantes.
(ii) phase de consolidation.
Au cours du processus d’auto-évaluation, une équipe de consultants nationaux a
été mise en place avec pour mandat de compléter et de renforcer les analyses
contenues dans le rapport d’auto-évaluation. L’équipe de consultants nationaux
était composée d’un expert en suivi évaluation des projets de santé, d’un
expert associé en santé publique, d’un expert associé en environnement et d’un
expert associé en décentralisation. Sur la base des différentes productions de
l’auto-évaluation, l’équipe des consultants nationaux a produit un rapport
d’évaluation qui a fait l’objet de validation par le Ministère de la santé et
les Partenaires Techniques et Financiers. La dernière phase de consolidation a
consisté à l’appui d’un consultant international dans la perspective de
renforcer les analyses dans une vision d’analyse systémique. Les différentes
phases de consolidation ont privilégié les rencontres de cadrage permettant de
recueillir les attentes des différents acteurs. Une revue documentaire exhaustive et des entretiens avec les acteurs
aussi bien au niveau central, départemental, des zones sanitaires, des
communes, mais également avec les
partenaires techniques et financiers ont été réalisés.
A mi-parcours
le processus de mise en œuvre du PNDS est caractérisé par :
Une dynamique
environnementale interne assez évolutive. On note au regard du niveau de mise
en œuvre des activités qu’il y a une bonne fidélité et une bonne intensité dans
la mise en œuvre des activités programmées. La question des ressources humaines
ainsi que de la mobilisation des ressources financières constituent les
domaines ou le niveau de réalisation des activités prévues reste encore
insuffisant. On note également une certaine stabilité dans la dynamique de
l’environnement ce qui peut permettre à la phase finale du PNDS de mieux
capitaliser l’ensemble des interventions. En effet, au-delà des limites
évoquées en ce qui concerne la dynamique de coordination et de pilotage du
PNDS, il existe un niveau de fonctionnalité des instances qui peut être
rationnalisé pour plus d’efficacité; au plan opérationnel, il existe aussi des
réalisations essentielles dans les domaines clés tels que le secteur hospitalier,
la qualité des soins, la perspective de renforcement des Zones sanitaires, le
financement de la santé y compris le FBR. Ces réalisations permettent d’aborder
la dernière phase du PNDS en termes d’achèvement et de capitalisation.
De manière
générale, on peut dire que les performances sont moyennes en ce qui concerne
des extrants directement imputables au secteur de la santé. Néanmoins, certains
de ces indicateurs restent difficiles à renseigner. C’est le cas des enfants
complètement vaccinés et la CPN4.
Par ailleurs, un certain
nombre d’indicateurs traceurs n’ont pas été renseignés par manque de données.
Il s’agit généralement d’indicateurs qui n’étaient pas non plus suffisamment
documentés dans le plan de suivi et d’évaluation.
La question centrale qui se pose au secteur de la
santé est celui du financement des interventions essentiellement assuré par les
partenaires techniques et financiers. Les avancées très notables en matière de
FBR restent tributaires aux financements de PTF et les comptes nationaux de la
santé indiquent une contribution encore importante des ménages dans les
dépenses totales de santé.
Au-delà de la question du financement, la question
des ressources humaines constitue également un facteur de risque de fragilisation
des acquis. Cette question se pose aussi bien en termes de satisfaction des
besoins nationaux qu’en termes de gestion équitable de ce personnel au profit
de l’ensemble des zones sanitaires du pays.
La mise à disposition d’un plan de développement des
ressources humaines intégrant le plan de carrière et de mobilité du personnel.
Ce plan prendra en compte toutes les catégories socio professionnelles.
Au besoin, la disponibilité en ressources humaines
qualifiées sera renforcée par le biais de la politique de contractualisation.
La mise en place
systématique des outils de management technique (outils de monitoring,
supervision etc.), la conception des dispositifs de la promotion de qualité de
même que l’initiation des processus de planification sanitaires de bas en haut,
constituent cependant des éléments qui peuvent constituer des éléments de
durabilité des performances du système moyennant plus d’harmonisation sur le
terrain.
On note à mi-parcours des avancées notables en termes
de ciblage des personnes vulnérables en général et des indigents en
particulier. Le processus de sélection des indigents et de prise en charge
effective devrait constituer une priorité en plus des renforcements des mesures
d’exemption de paiement pour les personnes vulnérables. La réactivité du
système face aux changements climatiques et à l’émergence de maladies
épidémiques notamment virales reste encore moyenne et devrait être renforcée.
De même la dynamique de l’urbanisation galopante doit constituer un élément qui
oriente les choix stratégiques de développement sanitaire.
Destinataires : Non défini
Niveau d'exécution : Inconnu
Destinataires : Inconnu
Niveau d'exécution : Inconnu
Destinataires : Inconnu
Niveau d'exécution : Inconnu
Destinataires : Inconnu
Niveau d'exécution : Inconnu
Destinataires : Inconnu
Niveau d'exécution : Inconnu
Destinataires : Inconnu
Niveau d'exécution : Inconnu
Destinataires : Inconnu
Niveau d'exécution : Inconnu