
Rapport d'achèvement du Projet de Gestion Urbaine Décentralisée
2004
AGETUR : Agence d'Exécution des Travaux Urbains
Non disponible : Non disponible
Evaluation thématique
Projet de Gestion Urbaine Décentralisée (PGUD)
Environnement
Autres secteurs sociaux
Le
présent rapport d'achèvement vise à préciser les modalités et les conditions
d'exécution des composantes gérées par l'AGETUR
Le Projet de Gestion Urbaine Décentralisée (PGUD) intervient dans un contexte de décentralisation et vise à renforcer la capacité de gestion des futures communes à statut particulier (Cotonou, Porto-Novo et Parakou), à permettre aux élus locaux d’offrir des services urbains de meilleure qualité et à doter ces communes de plus d’infrastructures de transport et d’assainissement.
Elaboré sous la forme d’un Prêt à des programmes évolutifs (APL) qui seront exécutés en deux tranches de trois ans, il comprend dans sa première tranche les trois composantes ci-après :
ü La Composante A, dénommée Gestion des services urbains,
ü La Composante B, dénommée Infrastructures prioritaires,.
ü La composante C, dénommée Amélioration des conditions de vie dans les
quartiers défavorisés,
Néant
L'impact
du Projet sur l'environnement est très appréciable. La construction des
collecteurs a permis d'assainir environ 1250 hectares de bas-fonds, contribuant
ainsi à améliorer sensiblement le cadre de vie de 299.000 habitants qui
vivaient dans des conditions environnementales malsaines. Par ailleurs, le
pavage des voies a contribué à l'embellissement des villes de Cotonou,
Porto-Novo et Parakou. Ces résultats ont été encore plus appréciables dans les
quartiers défavorisés où les voies ont été ouvertes et assainies, pavées ou
rechargées en terre et des infrastructures socio-économiques construites.
La mise
en œuvre du PGUD s'est traduite par l'injection dans l'économie nationale d'un
investissement total d'environ 22 milliards de Francs CFA(IDA + AFD
+ FED +Budget National + Villes). Les composantes relatives aux
travaux proprement dits et gérées par l'AGETUR représentent environ 20
milliards de Francs CFA, soit environ 91,50% du coût total du Projet financés dans les
proportions de 69% pour l’IDA, 15% pour l’AFD, 6% pour le FED et 10% par le
Budget National et les Villes de Cotonou, Porto-Novo et Parakou.
Le coût
réel des travaux est de 18,54 milliards de F CFA, soit un reliquat de l'ordre
de 7,3%
par rapport aux engagements. Le décaissement réel au 30juin 2004, s'élève à
environ 18,44 milliards de F CFA, soit 99,46% du coût réel des travaux. En
réalité, le solde non décaissé représente principalement les retenues de
garantie et les derniers décomptes des entreprises qui ont exécuté les travaux
d’urgence. Ce taux ne tient pas compte de la TVA sur la part Budget national
qui est due.
Par
rapport au montant total engagé par l'AGETUR, les prestations intellectuelles
(Maîtrise d'œuvre, Essais de Laboratoire, Assistance Technique, Audits
techniques et financiers, Maîtrise d'Ouvrage Déléguée, Equipement et matériels
divers) représentent environ 1,76 milliards de F CFA, soit un taux de 8,8%.
On ne
peut aborder la création d'emplois sans évoquer les PME qui, à cause de leur
sous équipement en matériels lourds, assurent effectivement une utilisation
intensive de la main-d'œuvre.
Dans le
cadre de l'exécution du PGUD, cinquante
(50) PME locales ont été utilisées (voir annexe n°6). Les études
techniques, la surveillance et le contrôle des travaux ont impliqué huit (08)
bureaux d'études. Il est important de noter que la majorité de ces PME sont
nées avec la mise en œuvre des Travaux Urbains à Haute Intensité de Main d'œuvre
(TUHIMO) et, malgré quelques difficultés de gestion, elles se maintiennent et
se développent. Au total cent quatre-vingt dix (126) marchés ont été passés à ce jour et, en terme
d'emplois générés, le PGUD a permis d'utiliser directement 500.000 hommes-jours ;
cela correspond à environ560 emplois
Destinataires : Non disponible
Niveau d'exécution : Inconnu