Rapport d’évaluation du Projet d’appui au développement rural de l’Ouémé et du Plateau (PADRO)

Rapport d’évaluation du Projet d’appui au développement rural de l’Ouémé et du Plateau (PADRO)

2011

MAEP : Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche

Non disponible : Non disponible

Evaluation du développement

Projet d’appui au développement rural de l’Ouémé et du Plateau (PADRO)

Aucune

Rural

L’objectif général de la mission est d’identifier et de valoriser les résultats enregistrés par les différentes composantes du PADRO et qui ont valeurs de leçons tirées (ou d’enseignements capitalisées) en vue de l’amélioration des performances des interventions dans le secteur agricole, en adéquation avec les stratégies de la réduction de la pauvreté en milieu rural.

De façon spécifique, il s’agit :

d’identifier (a) les succès enregistrés par les composantes du PADRO, dans la mise en œuvre de leurs stratégies, (b) les échecs rencontrés dans la mise en œuvre de leurs stratégies et surtout la manière dont ces échecs sont apparus, (c) les innovations réalisées, soit par les acteurs directs du projet, soit par les groupes-cibles, en termes de solutions pratiques pouvant être vulgarisées ;

de recueillir les témoignages et les contre-témoignages (des acteurs et des bénéficiaires) qui illustrent les résultats positifs ou négatifs enregistrés dans le cadre de la mise en œuvre des activités des composantes du PADRO afin de pouvoir documenter les expériences du  PADRO ;

de présenter la synthèse de : (a) des éléments problématiques relevés dans la mise en œuvre des composantes du  PADRO (b) les forces, les faiblesses, les succès, les échecs et les erreurs qui se dégagent et qui apparaissent comme des leçons à tirer sur les faits et les situations à répéter ou à éviter ;

de réaliser sur support électronique  la capitalisation des expériences acquises par le PADRO en matière d’appui  aux bénéficiaires desdits projets.

Les résultats globaux du Projet de Développement Rural Intégré de l’Ouémé (PDRIO) ont mis en relief dans les domaines de la vulgarisation et du crédit à moyen terme que les résultats attendus n’ont pas pu être atteints. Face à cette situation, et considérant les menaces qui pèsent sur la durabilité des résultats obtenus en matière d’organisations paysannes, de formation, de renforcement des capacités du CeRPA (ex CARDER) ainsi que des besoins existant en matière d’infrastructures, le gouvernement béninois a sollicité le concours du Fonds Africain de Développement, pour consolider au cours d’une seconde phase, les acquis du projet. C’est pour répondre à cet appel que la Banque a mandaté le Centre d’Investissement de la FAO pour formuler le Projet d’appui au Développement Rural de l’Ouemé et du Plateau (PADRO).

L’objectif du PADRO, tel que formulé par le rapport d’évaluation est de renforcer la sécurité alimentaire et d’élever le niveau de vie des populations locales par le biais d’une conquête des marchés et d’une amélioration de la compétitivité des paysans béninois. De façon spécifique, le PADRO a pour objectif de dynamiser le cadre institutionnel, notamment les organisations paysannes et le système de crédit rural en vue d’augmenter de manière durable la capacité de production, de commercialisation et de transformation dans le secteur rural au niveau des départements de l’Ouémé et du Plateau.

Le projet s’articule autour de trois composantes à savoir :

l’appui au développement rural ;

l’amélioration d’équipements de base ;

l’appui au CeRPA et la gestion du projet.

La démarche méthodologique retenue pour l’étude de capitalisation des expériences du PADRO est celle de la discussion avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la conception et la mise en œuvre de ce projet. Ainsi, après une revue documentaire réalisée au niveau du projet, les étapes suivantes du processus ont consisté à entrer en contact avec les acteurs accessibles pour la collecte de données permettant la compréhension et l’analyse du projet et sa mise en œuvre. Les étapes successives de la mission se présentent comme suit :

Cadrage et collecte de la documentation disponible.

Exploitation de la documentation et des données secondaires disponibles.

Choix des acteurs pour les interviews semi structurées et les enquêtes par questionnaires.

Traitement et synthèse des résultats.

Rédaction du rapport provisoire et restitution.

Les résultats obtenus à la fin du projet témoignent de la pertinence du projet. En ce qui concerne les productions additionnelles attendues, les réalisations sont satisfaisantes.

La mission d’évaluation ne s’est pas occupée des audits des opérations effectuées dans le cadre de la mise en œuvre du projet. Par conséquent les commentaires et analyses restent limités aux capacités de mobilisation et de consommation des ressources mises à disposition du projet par le gouvernement et le FAD. Le niveau de performance programmé pour la consommation de ces ressources était de 90%.

Pour un coût global de 11.592.910.000 francs CFA, le montant total alloué est de 11 589 150 000 francs CFA. Le montant total des ressources consommées au cours des huit années de mise en œuvre du projet est de 10.311.390.000 francs CFA, soit un taux d’exécution moyen d’environ 89%. Il s’en suit que 11% des crédits alloués au projet n’ont pas été consommés pour sa mise en œuvre malgré sa prorogation de trois ans. La raison fondamentale de cette situation est liée à la lourdeur administrative des procédures de décaissement aussi bien des fonds sur budget national que des fonds FAD.

Les principales attentes des bénéficiaires au démarrage du projet étaient l’appui- conseil et l’appui financier comme ils l’ont déclaré à la mission. Ces attentes ont été déclinées en deux principaux objectifs spécifiques qui se résument comme suit :

Dynamiser le cadre institutionnel, notamment les organisations paysannes et le système de crédit rural ;

Augmenter d’une manière durable les capacités de production, de transformation et de commercialisation du secteur rural dans les départements de l’Ouémé et du Plateau.

A l’issue des huit ans d’exécution du projet, les performances enregistrées se présentent comme suit :

Composante Appui au Développement Rural : 96 % ;

Composante Amélioration d’équipements de base : 86 % ;

Composante Appui au CeRPA et gestion du projet : 98 %

Le taux d’exécution physique global du projet est satisfaisant. Il est de 93 %.

Tous les acquis du projet ne sont pas durables. En effet les capacités qui ont été conférées aux organisations paysannes à travers les diverses formations qu’elles ont reçues n’ont pas été auto entretenues car il leur a manqué de créativité et d’innovation dans la mise en œuvre des acquis. Les bénéficiaires de crédit remboursent mais les institutions de microfinance ne reversent pas les fonds au Cadre Général de Gestion des Lignes de Crédit qui menace de bloquer la mise en place de crédits si les taux de remboursements ne sont pas d’au moins 90%. Par rapport à ce  volet par exemple, des dispositions doivent être prises pour pérenniser  l’expérience des  CVMP car c’est eux  qui devaient  assurer la durabilité du système.

Destinataires : Non indiqué

Niveau d'exécution : Inconnu

Destinataires : Non indiqué

Niveau d'exécution : Inconnu

Destinataires : Non indiqué

Niveau d'exécution : Inconnu

Destinataires : Non indiqué

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Destinataires : Non indiqué

Niveau d'exécution : Inconnu